A mort le PS ?

Hier, j'ai eu l'occasion de discuter avec de bons amis sur un sujet qui me tourmente en ce moment : l'avenir du PS. Ou plutôt, son absence d'avenir... Parce que je ne vois rien, à l'heure actuelle, qui va dans le sens d'une relance du PS.

La faute à qui ? Au PS, bien sûr. Depuis la fin du deuxième tour, il a passé son temps :
- à critiquer la campagne de S. Royal, afaiblissant du même coup le seul leader de gauche légitime pour les législatives et ravivant au passage les guerres intestines de pré-campagne...
- à critiquer le "débauchage" de Kouchner et la volonté d'ouverture du nouveau gouvernement

J'en retire que le PS n'est plus en mesure de gagner les législatives parce que, plus généralement, il n'est plus  en état de marche mais en état de crise. Et il me semble que la crise que traverse le PS est tout à fait justifiée par l'immobilisme dont il a fait preuve ces dernières (dizaines d') années. Une réforme s'impose donc, profonde et par là même anxiogène pour quelques éléphants d'hier. Pourtant il faut bien que réforme se fasse si le PS veut être de nouveau un acteur de son temps. D'ailleurs, la montée fulgurante de S. Royal n'avait pas d'autres objectifs. Renvoyons donc les Fabius, Hollande et DSK au placard et laissons la finir ce qu'elle a essayé de commencer avec une équipe digne de ce nom. On aura alors une chance pour 2012 ! A moins que le PS, trop jaloux de devoir renaître, préfère mourir... Mais ce sera sans moi.

PS : j'ai entendu pendant le 13-14 de France Inter que l'étau se resserre autour de Hollande. C'est bien mais pas encore suffisant. Il faut une réforme, pas un bouc émissaire.