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nunavut

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  • Nunavut, ça veut dire "Notre terre" en Inuktitut (langue des Inuit). C'est le nom donné à un état du Nord du Canada, fondé en 1999. Et pour moi, c'est aussi un beau symbol identitaire puisque je pars pour Montréal dans quelques mois !
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22 mars 2009

La cabane à sucre !

Aujourd'hui, 22 mars 2009, restera à jamais gravé dans ma mémoire comme un grand événement de culture québécoise. Vous l'aurez deviné, j'ai été initié à la Cabane à sucre (avec majuscule, s'il vous plaît) ! Et pas celle de la station de métro Mont Royal, non ! Celle des environs de Trois-Rivières, avec ses grandes tables allongées, ses groupements de familles, son animatrice et bien sûr, sa séance de tire ! Le reste est en image, dans un album consacré à ce bain culturel québécois !

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16 novembre 2008

Reborn !

Non, je ne vous parlerai pas du courant pseudo-religieux évangéliste qui sévit aux États-Unis et ailleurs, bien qu'après l'arrivée de Paulin comme potentielle vice-présidente, on a tous eu très peur.... Heureusement, Obama a raflé la mise, et largement en plus, balayant du même coup les reliquats d'un Bush - lui-même évangéliste mais aussi vieillissant et texan de surcroît. Vous l'aurez compris, la politique américaine fait bel et bien partie de la politique canadienne, le président américain ayant un statut officieux de supra-président canadien étant donné les liens de dépendance économique qu'on connaît. Au passage, outre le happy end de la présidentielle américaine, on a eu droit un peu avant à la ré-élection de Harper comme premier ministre du Canada (plus conservateur, tu meurs...) et un peu après, à l'élection provinciale, dont le sort est toujours en jeu : Charest (premier ministre libéral) est en joute avec Pauline Marois (Pari Québecois) et Mario Dumond (Action Démocratique du Québec). Affaire à suivre...
Donc pas de reborn politique mais personnel, puisqu'après plus de deux mois et suite à la fin d'un examen je profite enfin d'une pleine fin de semaine pour MOI. Donc un samedi et un dimanche sans boulot ni bureau mais avec à peu près tout le reste : magasinage, sport, soirée, ménage, repos et enfin le temps d'un petit billet sur mon blog que je refuse décidément de condamner une bonne fois pour toute. À chaque fois, j'ai l'impression que l'article que j'écris sera le dernier et à chaque fois pourtant je me prouve le contraire. Pour quel intérêt ? À défaut d'y trouver des nouvelles régulières et récentes, vous pouvez au moins voir un peu du Québec par l'intermédiaire des albums photos. Justement, j'ajoute aujourd'hui un album sur les "États", St Paul (Minnesota) pour être plus précis, et la légendaire Mississipi river qui la borde. J'y ai passé trois jours en octobre et j'avoue que malgré les valeurs qui ne sont pas toujours les nôtres, j'ai ADORÉ ! C'était un peu comme un vieux fantasme en action, avec architecture balaise, fast-food pas chers, mode de vie facile (moyennant finance...) où absolument tout est pensé comme un service pratique et efficace. Depuis, j'ai hâte de faire une virée à New-York !

21 août 2008

Première bougie !

Et non, je ne vous parlerais pas ici de mes un ans sur la planète bleue, non pas que ça me pose problème mais je n'en ai plus aucun souvenir... Certains d'entre vous se rappellent sans doute des prodiges de ma mémoire....de passoire.
Ce n'est donc pas de mes un an biologiques que je vous parle mais de mes un an migratoire. Et oui, vous l'aurez deviné, ça fait exactement un an que j'ai posé le pied sur l'asphalte québécois !
Un an, c'est long et c'est court à la fois. Ça se prêterait bien à un bilan mais je vous passe les détails pour en venir directement à la conclusion : fabuleux ! Avant d'immigrer, j'avais lu un article qui disait que l'intégration culturelle passe par des phases d'euphorie et de morosité. Pour ma part, j'ai eu que de l'euphorie ! Certes, j'étais particulièrement volontaire pour quitter la France et découvrir de nouveaux pays au plus tôt, Sarkozy aidant, mais en atterrissant à Montréal j'ai tiré le gros lot. Que je sois tombé amoureux de la ville n'est pas très étonnant : venez et vous comprendrez. Ce qui me fascine davantage, c'est l'heureux hasard avec lequel tout ça s'est passé. Un courriel envoyé au petit bonheur la chance à un professeur d'université que je ne connais pas et hop ! Envolé ! Disons que j'ai tenté ma chance puis que je l'ai prise à bras le corps et que non rien de rien je ne regrette rien.
Le Québec, un paradis alors ?  Faisons déjà la différence entre Montréal et le reste du Québec : c'est pas vraiment comparable en taille et en dynamisme. Et ensuite, non, Montréal n'est pas un paradis parce que le paradis n'existe pas. Sans quoi, elle s'en rapprocherait pas mal... ;)

17 août 2008

Voyage-voyage...

Mais si, j'ai tenu mon blog régulièrement.... C'est juste que je lui ai donné un peu de vacances. D'ailleurs, ça devrait être obligatoire de donner un peu de vacances à son blog...

Bon d'accord, j'ai rien foutu de ce côté-là mais pour me faire pardonner, je vous reviens avec quelques photos de la belle campagne québécoise, à l'occasion d'une semaine de camping du feu de dieu ! Le périple est celui que vous voyez ci-dessous, avec quelques modifications mineures  dues à la carte. Un pur moment de bonheur, avec la vie de bohème que permet le camping, quand tout est dans la voiture, quand tous les itinéraires sont permis et que les paysages défilent au gré du compteur ! Ce qu'il est reste d'observable est dans l'album photo "Sur la route de Tadoussac".

vacances





Après ça, j'ai repris le boulot  piano-piano dans Montréal en fête. Ce que je ne vous ai pas dit, c'est que Montréal en été ressemble à un grand carrefour de festivals, à tel point qu'on ne prend plus la peine de suivre les programmes et qu'on se laisse perdre au fur et à mesure des festivités qu'on croise dans la rue. Si l'hiver est long, je vous garantis que l'été est intense ! Il y a d'ailleurs un concert nocturne ce soir, que je vais sans doute aller zyeuter. Ça fait bientôt un an que je suis à Montréal (le 21 Août, précisément) et tabernouche que j'y suis bien !

31 mai 2008

Ottawa

Suite aux remontrances salées de Fabienne-famoderne quant à la tenue irrégulière du blog (:)), je me presse expressément de vous donner quelques nouvelles.
Ce week-end je déménage dans mon nouvel appartement alors je vais vous parler de mon séjour à Ottawa (ne cherchez pas la logique : y'en a pas !). J'en ai ramené un album auquel vous pouvez jeter un oeil dans la rubrique correspondante ("album", donc).  Cette petite ville est la capitale fédérale du Canada, notamment parce qu'elle se situe à la frontière des provinces du Québec et de l'Ontario, donc à la frontière du territoire francophone et de la mer anglophone qui la borde. Elle est donc entièrement bilingue au niveau administratif mais aussi chez une partie de la population. Elle a de nombreux édifices gouvernementaux à l'architecture anglaise, ce qui n'est pas sans lui donner un petit côté British qui fait tout son charme. Je vous passe l'événement principal de la ville : le changement de la garde royale (les mounties, si je me souviens bien), histoire de ne pas oublier que le dirigeant officiel du Canada est une dirigeante : la reine d'Angleterre. Je vous rassure tout de même, à part sa tête sur les billets et un discours par ci par là, on ne la voit pas trop par ici. Outre son caractère anglo-saxon, la ville a subi des gros travaux d'urbanisme ce qui en fait un coin super à découvrir à pied. Tout est pensé pour l'accessibilité des piétons et pour le plaisir des yeux : des escaliers de partout, des chemins le long du canal Rideau, des parcs en grand nombre, des spots autant que possible... un vrai plaisir ! De par son statut, c'est principalement une ville de fonctionnaires (l'équivalent de Québec mais au niveau fédéral) donc le train de vie est plutôt calme par rapport à la fourmilière qu'est Montréal. J'en ai même eu un choque en plein centre-ville à 19h30, en m'apercevant que les avenues principales étaient désertes. Qu'on ne s'y trompe pas pour autant, Ottawa est la ville la plus économiquement dynamique en ce moment et son université a tendance à aspirer pas mal d'étudiants. Les photos vous raconteront le reste.

Tant que vous y êtes, vous pouvez aussi jeter un oeil sur l'autre nouvel album : art de rue. Une belle surprise sur laquelle je suis tombé aux petites heures du matin, les yeux encore plein de sommeil.

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20 avril 2008

Ta-da !

Ta-da ! Me revoilà. Je n'étais donc pas mort mais seulement bien occupé toutes ces dernières semaines. Et pour cause, outre ma job (oui, oui, au féminin), j'étais à la recherche d'un appartement à partir du mois de juillet (encore ! me direz-vous. Mais cette fois-ci, c'est pas à cause de mes colocs (qui sont bien cool) mais du bail...). J'ai donc enchaîné les visites après le boulot, attendu des réponses, donné les miennes tout en m'assurant de ne pas m'engager quelque part tant que je n'étais pas sûr de ne pas aller ailleurs... Bref, un petit marathon en soi qui se termine bien : j'ai trouvé une chambre dans un appartement style ancien avec des colocs qui m 'ont l'air fort sympathiques. Adieu donc mon appartement actuel, la guitare trop forte pendant la nuit, le téléphone qui sonne vers 3h du matin, la vaisselle accumulée dans l'évier et au delà, le quartier bruyant... Et paradoxalement, ça reste une très chouette période ! Pour ma future coloc, toutefois, j'ai opté pour un peu de changement : ma future colocataire ne fait pas de musique mais de la peinture, ce qui est tout de même bien moins bruyant, même en plein jour.
Bref, une page se ferme, une autre s'ouvre... C'est comme ça la vie, comme le printemps qui s'abat sur Montréal, qui remet au goût du jour les T-shirts et les terrasses au grand bonheur des Montréalais.

1 mars 2008

Sar'konnard de président

Dans un article précédent, j'ai dit que certains Français m'exaspéraient quand ils étaient à l'étranger. Je nuance mes propos : la bande de politicos amateurs de l'UMP, et le roi des pauvres cons à sa tête, m'exaspèrent où qu'ils soient, particulièrement quand ils sont au gouvernement. En 9 mois, ces crétins ont réussi à créer un climat politique de fin de règne : les arrogances se multiplient, les coups bas sont de plus en plus déclarés, la hiérarchie du pouvoir est remise en cause de toute part, l'UMP prend l'eau de tout bord... Et - secondairement - la situation globale de la France ne va pas vraiment en s'améliorant.
Bref, devant ce désastre politique rarement atteint auparavant, on souhaite simplement que la péniche gouvernementale coule au plus vite pour pouvoir espérer des jours meilleurs dans la période post-burlesque. Dans cette perspective, n'est-il pas constitutionnellement possible de lancer une pétition pour que se cassent ce sar'konnard de président et sa blanche neige ? Suivant les règles du libéralisme si chères au nabot mal éduqué, quand un employé n'est pas qualifié, on le vire (à défaut de le former...). Devant l'incompétence flagrante du "grand homme" à gérer sa politique, ses troupes, et même sa langue, la moindre des choses serait de lui montrer la porte ; la petite porte, bien sûr....
Vive la gauche alors ? Quelle gauche...

NB : J'ai appris les prouesses langagières du guignol par un collègue. Ma réaction a été "Ca ne m'étonne pas. Ce crétin en est bien capable". C'est à cette occasion que j'ai réalisé que je n'attendais plus rien, absolument rien, de ce blaireau.

10 février 2008

Des tuyaux et des couleurs

Voilà un certain temps que je voulais poster des photos de mon chez-moi, dont j'ai eu le coup de foudre pour son aspect non conventionnel. Mais prendre des photos de chaque pièce et dire qu'ici c'est le salon et là la salle de bain cassait pas mal de son originalité. Ne sachant trop comment capturer le singulier du lieu, j'ai finalement opté pour l'unique, le particulier, le macro.
Aussi, l'album (du même nom que l'article) ne se veut pas représentatif de mon chez-moi. Il vise plutôt à donner une image d'intérieur aussi décalée que l'est mon appartement par rapport à l'archétype de l'appartement. Un décalage au niveau macro qui vaut pour un décalage de l'ensemble. Soit la particule, sortie de son contexte habituel, pour représenter un lieu quelque peu détaché de sa classe. Bonne visite...

9 février 2008

Ces Français qui m'exaspèrent...

Il existe deux sortent de Français à l'étranger : ceux pour qui tout ce qui est en dehors de la France s'appelle la Nouvelle-France, et ceux à qui cette première conception du monde fait honte. Je suis dans le deuxième cas en général et  en particulier au Québec, où les gens font preuve d'un savoir-vivre plus qu'appréciable.
Vous imaginez alors ma joie quand j'en viens à croiser un de ces mauvais géographes pour qui le monde est le prolongement de la France.
Un bel exemple qui remonte aux vacances de Noël, dans la gare routière, blindée pour l'occasion. Un Français se pointe au guichet des consignes et demande à reprendre sa valise. L'employé lui demande son ticket. Le gars répond qu'il ne l'a pas parce que ce n'est pas lui qui a posé sa valise. L'employé, plein de bon sens, lui demande alors le nom du gars qui a posé sa valise. Le Français répond "Anthony". Plein de patience, l'employé lui demande le nom de la personne, en plus du prénom. Le Français répond qu'il ne sait pas parce qu'il ne connaît pas bien la personne qui a déposée sa valise... Bref, le monsieur lui dit qu'il ne peut pas lui donner la valise sans le ticket et sans avoir l'assurance que c'est bien la sienne. Avec beaucoup de classe, le français s'exclame : "Mais putain, je vous dis que c'est ma valise !". Tous les gens se retournent vers lui, interloqués par la performance. Chapeau !
Un deuxième exemple à l'université. La prof nous demande de nous mettre par groupes de 5/6 et de discuter sur un article. Une étudiante québecoise commence à donner son avis avec le ménagement et le tact qu'on connaît ici. Ni une ni deux, une étudiante française l'interrompt presque et débite son point de vue de façon aussi offensive que catégorique, devant le groupe un peu perplexe. Son intervention se termine sur un long blanc, les québecois ne sachant pas trop qu'en faire. Elle ne pensait pas à mal. Elle a juste appliqué les consignes....à la française.
Un dernier exemple plus récent, sur le quai du métro, où deux Français ont débarqués en grande pompe. Je les ai reconnus non pas à l'accent mais à l'orgueil. Ca ressemblait à peu près à ça : "Ouais mais de toute façon si elle me fait pas 20% encore et ben j'achète rien. Je vais pas lui filer ma paie non plus. Je lui demande en entrant et si c'est non, je me casse". C'est justement ce que j'allais leur suggérer... Parce qu'à mon sens, si on n'est pas content d'être là où on est, on a toujours l'occasion de s'en aller. Le métro est arrivé, j'ai regardé dans quel wagon ils montaient et j'ai pris celui d'à côté.

Bref, le problème de certains Français à l'étranger, c'est qu'ils sont français. Or de toute évidence, ici ce n'est pas la France, ni dans la façon de penser, ni dans l'attitude qui en découle, ni dans la manière de l'exprimer... Des subtilités qui demandent d'autant plus d'ouverture et d'humilité, alors que c'est précisément ce qui fait défaut dans les exemples ci-dessus. Qu'on ne se méprenne pas, je ne demande pas à ces Français là de s'adapter. Mais je leur demande simplement de rester en France. Qu'on laisse l'étranger aux français qui l'apprécient !


3 février 2008

C'est encore l'hiver

Qui dit nouvelle connexion internet dit nouveaux articles. Et depuis vendredi dernier, j'ai effectivement une nouvelle connexion (l'ancienne a grillé il y a quelques temps déjà...). Pas une, ni deux, me voilà de nouveau en train de lire les aventures d'Aurélie au Brésil, les bourdes d'Audé en Roumanie, les joies de faire passer des examens (et non plus de les passer) de Vriginie en Lettonie, les matins sportifs d'Anna en Pologne, l'installation de Flo en Australie.... Et de nouveau j'ai l'impression d'être au monde et d'y participer au sein d'un petit réseau de blogs sur lesquels on croise bien plus que leurs auteurs. Voilà en ce qui concerne les retrouvailles.

Pour le reste, Montréal traverse l'hiver aussi facilement qu'un couteau dans du beurre. La vie sociale n'est plus sur les terrasses mais à l'intérieur des cafés. Des festivités (fête de la neige, fête des lumières, concert techno) sont organisées régulièrement par la ville et les quartiers comme pour dire que l'hiver n'est pas la saison morte. Et effectivement, c'est pas l'impression que ça donne.
Est-ce qu'on souffre vraiment du froid ? Bien peu, en fait. D'abord parce que le réchauffement climatique étant une réalité, les températures varient de plus en plus fort et dans des intervalles de plus en plus courts, ce qui n'est pas sans conséquence sur les infrastructures (notamment les routes, en proie aux nids de poule). Ensuite et surtout parce que l'équipement est prévu exprès pour : gigantesque ville souterraine, déneigement, vêtements chauds, métro, etc.
Seul petit désagrément de la belle ville : la sluch (?), soit la neige fondue qui règne entre deux tempêtes. Elle a l'inconvénient de niveler les reliefs du parcours piéton, de sorte que vous mettez facilement le pied dans une flaque que vous preniez pour de l'asphalte...
Récemment, j'ai découvert les joies du patin à glace au parc Lafontaine. Il suffit d'avoir ou de louer des patins et de se lancer... le tout gratuitement avec de la musique classique en arrière fond, un éclairage pour quand vient la nuit et un grand poële où vous réchauffer entre deux tours ! Juste à côté, il y a une brasserie réputée pour la poutine, où on peut faire un tour pour finir en beauté, avec le contentement d'une raclette après une journée de ski.
Voilà un petit aperçu de Montréal en hiver. Ca me permet de planter le décor avant de passer à des articles plus anecdotiques les fois suivantes.

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